Les traumatismes pris en charge par la chirurgie sportive
La chirurgie du sport prend en charge certains traumatismes où les parties du corps les plus souvent lésées sont en grande majorité les membres, inférieurs (41 %), notamment la cheville et le genou, et supérieurs (37 %).
Au palmarès des traumatismes sportifs : les entorses représentent 25 % ; les lésions musculaires, 23 % ; les tendinopathies, 22 % ; les contusions, 10 % ; les élongations et déchirures musculaires, 10 % ; les fractures, 5 %. La chirurgie du sport soigne les cas les plus graves.
Les techniques de la chirurgie du sport
Selon les cas, l’âge et l’état général du patient, la chirurgie du sport dispose d’un large panel de techniques de haute technologie.
L’arthroscopie permet d’intervenir sur une articulation sans avoir à l’ouvrir. Une caméra miniature y est introduite pour observer la lésion puis on opère à l’aide d’instruments de petite taille. L’intervention est ainsi largement allégée : cicatrice limitée au minimum et suites largement réduites. Parmi les opérations courantes en chirurgie du sport, l’arthroscopie peut permettre recoudre le ménisque, d’enlever une lésion, de renforcer ou refaire des ligaments lésés, de réparer des tendons cassés, de remodeler le cartilage endommagé, d’éliminer un corps étranger.
La chirurgie du sport peut également intervenir par le biais de greffes, de ligament ou de cartilage. Elle pratique également des ostéotomies qui consistent à sectionner partiellement un os long, de manière à en modifier l’axe, la taille ou la forme. Cette opération peut être pratiquée à des fins thérapeutiques ou plastiques.
Enfin, la chirurgie du sport peut envisager, dans les cas les plus lourds, d’implanter une prothèse pour remplacer l’articulation endommagée, ce qui permet la reprise d’une activité physique et sportive.