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Comment prévenir et traiter une fracture ?

Les fractures osseuses sont des blessures fréquentes mais qui nécessitent une prise en charge médicale immédiate et adaptée. Un traitement adéquat de l’os affecté est essentiel pour une récupération complète. Certaines techniques de prévention permettent également de réduire les risques de fractures lors de chutes ou d’accidents. Le Dr Paillard vous livre ses stratégies de prévention, détaille les options de traitements disponibles et les symptômes associés aux fractures. Comment prévenir les fractures ? La prévention des fractures, qu'elles concernent la cheville, le coude, le genou ou l'épaule, repose sur plusieurs principes essentiels spécifiques à chacune de ces zones. Les enfants et les personnes âgées, notamment celles atteintes d’ostéoporose, ont des os particulièrement fragiles. Pour ces publics, une alimentation riche en vitamine D, calcium et protéines est préconisée pour renforcer la solidité des os. Pour la cheville, il est recommandé d'effectuer des échauffements musculaires et articulaires prolongés avant toute activité physique, afin de préparer vos ligaments et articulations aux efforts. Il est essentiel d'écouter votre corps et les signaux de gêne ou de douleur qu'il envoie. Pensez également à faire des pauses régulières et à vous hydrater suffisamment. Concernant le coude, la prévention des fractures passe par le port de protections adéquates lors de pratiques sportives intenses. Il est également recommandé d’éviter autant que possible les activités à risques. En ce qui concerne l'épaule, il n'existe pas de méthode spécifique pour prévenir complètement les fractures. Toutefois, il est recommandé d’effectuer du renforcement musculaire et de travailler sur l’amélioration de l’équilibre. Ces actions réduisent les risques associés aux chutes et accidents. Pour prévenir les fractures du genou, il est essentiel de renforcer les muscles par des exercices physiques et de maintenir un poids de forme. La pratique de sports à risque nécessite le plus souvent de porter des protections pour amortir les chutes. Pour les personnes fragiles de genoux, privilégiez les activités physiques à faible impact comme la natation. Fracture : quel traitement ? Le traitement d'une fracture dépend de son emplacement, de sa gravité et du type de fracture. L'immobilisation est généralement la première étape du traitement des fractures. Cette méthode utilisant un plâtre ou une attelle selon la localisation et la gravité de la fracture vise à prévenir les mouvements de l'os fracturé. Pour les fractures les plus complexes, notamment en cas de fracture déplacée, une opération pratiquée par un chirurgien orthopédique peut s'avérer nécessaire. La chirurgie réalisée par le Dr Philippe Paillard vise à repositionner et à sécuriser les parties endommagées de l'articulation à l'aide de plaques et de vis. Il est crucial qu'aucun écart ne persiste pour prévenir les frottements susceptibles de provoquer des douleurs et d'accroître le risque d'arthrose du genou dans le futur. Suite à l'intervention chirurgicale, le patient doit entreprendre des séances de rééducation. Elles sont indispensables pour fortifier le membre traité et pour permettre un retour sécurisé aux activités du quotidien. Un bon renforcement musculaire permet également une reprise sécurisée du sport. Comment reconnaître une fracture ? Les fractures résultent le plus souvent de mouvements de torsion, de chutes ou d'autres accidents. Ces événements peuvent survenir à tout âge mais sont plus fréquents chez les personnes âgées ou encore chez les sportifs du fait d'une fatigue excessive ou d'une activité intense. Certains facteurs de risque incluent également la carence en vitamine D, la surconsommation de viande rouge, le surpoids (pour les membres inférieurs) et la présence de tumeurs osseuses qui fragilisent les articulations. Les symptômes varient en fonction de la localisation de la fracture mais incluent généralement : Des douleurs immédiates et intenses Une difficulté à mouvoir la zone affectée Un gonflement Une décoloration Un engourdissement L’impossibilité de tendre un membre Une sensibilité extrême au toucher L'apparition de l'os à travers la peau (fractures ouvertes) Chaque fracture complexe, qu'elle soit de l'épaule, du coude, du genou ou de la cheville, présente des symptômes particuliers et nécessite une prise en charge rapide par un spécialiste de la chirurgie orthopédique.

L’arthrose est-elle inévitable avec l’âge ?

L'arthrose est une pathologie chronique, le plus souvent évolutive, qui affecte le cartilage au niveau des articulations (hanches, genoux, épaules, chevilles, cou…) et peut entraîner la formation d'excroissances osseuses. Lorsqu'elle atteint un stade symptomatique, elle se traduit par des douleurs et des raidissements articulaires, et peut à terme altérer significativement la mobilité du patient. Communément associée au vieillissement, l'arthrose découle toutefois d'un ensemble de facteurs, dont certains expliquent en partie l'augmentation de sa prévalence dans la population générale, même si l'allongement de l'espérance de vie en demeure la cause principale. Quelles sont les causes de l’arthrose ? Si le vieillissement naturel joue un rôle indéniable dans l'installation de l'arthrose, la causalité de la maladie s'avère complexe, et certaines zones d'ombre persistent. L'usure du cartilage articulaire découle en premier lieu des contraintes mécaniques que nos mouvements imposent à nos articulations : lorsque ces contraintes sont excessives, le risque d'arthrose est accru. Ainsi, la surcharge pondérale, la pratique intensive ou mal encadrée de certains sports, le port répété de charges lourdes, ou encore la réalisation fréquente de gestes spécifiques, typiquement dans le cadre de certaines activités professionnelles, sont autants d'éléments qui favorisent la survenue de microtraumatismes articulaires et, par là, de l'arthrose. L'arthrose semble par ailleurs avoir une origine hormonale, notamment dans le cas d'une atteinte de la hanche (coxarthrose) ou du genou (gonarthrose). On trouve ainsi une nette prévalence de la maladie chez les femmes en post-ménopause, ce qui se traduit, à l'échelle de l'ensemble de la population, par un risque d'arthrose deux fois plus élevé chez la femme. L'hérédité joue également un rôle déterminant. L'arthrose des mains, par exemple, apparaît comme étroitement liée à certaines prédispositions génétiques. Enfin, l'arthrose est dite secondaire lorsqu'elle résulte d'une autre maladie, d'anomalies anatomiques ou de lésions ligamentaires ou osseuses. L’arthrose est-elle inévitable avec l’âge ? L'âge est sans conteste le principal facteur favorisant l'apparition de l'arthrose : alors qu'à peine 3 % de la population est concernée par la maladie avant 45 ans, près de 8 personnes sur 10 sont touchées après 80 ans. De manière générale, le vieillissement entraîne une perte en qualité progressive des différents tissus qui composent le corps humain, et le cartilage n'échappe pas à la règle. Il s'affine ainsi petit à petit, sa capacité de régénération étant en outre fortement limitée par son absence de vascularisation et d'innervation. Toutefois, comme le montrent ces statistiques, il est tout à fait possible d'atteindre un âge canonique sans souffrir d'arthrose. A ce titre, la prévention n'est pas à négliger, à plus forte raison chez les personnes présentant un terrain familial à risque. Il s'agit notamment : De maintenir une hygiène de vie saine, susceptible de réduire significativement le risque d'obésité (alimentation équilibrée, exercice physique régulier) ; D'inscrire sa pratique sportive dans une logique de préservation des articulations (échauffement, intensité régulée, gestes adaptés) et de privilégier des activités non traumatisantes, telles que la natation ; De porter des chaussures adaptées à sa morphologie. Comment traiter l’arthrose ? Si l'arthrose est un phénomène d'usure généralement irréversible, le cartilage endommagé ou détruit ne pouvant que rarement être réparé, il existe divers traitements, médicamenteux et chirurgicaux notamment, qui permettent de soulager les douleurs ressenties, voire de les supprimer, avec à la clé la restauration d'une mobilité normale. Le choix du traitement dépend, entre autres, de l'articulation concernée, de son état et de l'ampleur des symptômes subis. Lorsque les douleurs sont modérées, la prise d'antalgiques ou d'anti-inflammatoires non stéroïdiens, réputés plus efficaces, peut suffire à les soulager. L'injection d'acide hyaluronique ou l'infiltration de corticoïdes peuvent également être proposés. En parallèle et dans certains cas, une prise en charge kinésithérapique s'avère intéressante. Il est par ailleurs essentiel que soient adoptées et maintenues les mesures d'hygiène de vie qui s'imposent, en particulier en cas de surpoids. Quand ces divers traitements médicamenteux ne sont pas ou plus efficaces, on envisage la voie chirurgicale. Plusieurs types d'interventions sont pratiquées, dont : L'arthroscopie, qui consiste à laver en profondeur l'articulation problématique ; L'ostéotomie, dans le cas particulier d'une gonarthrose causée par une déviation anormale du genou ; la mise en place d'une prothèse (du genou, de la hanche, du coude), qui permet de prendre en charge les arthroses les plus sévères et offre d'excellents résultats en matière de mobilité retrouvée.

Le Dr Paillard détruit les préjugés sur la podologie

La podologie, une discipline médicale spécialisée dans l'étude, le diagnostic et le traitement des affections du pied et de ses pathologies associées, est souvent entachée de préjugés. Malgré son importance pour la santé et le bien-être, de fausses croyances persistent quant à son champ d'application, sa pertinence et son efficacité. Dans cet article approfondi, le Dr Paillard, un podologue renommé, travaille activement à les déconstruire. Le podologue ne soigne que les douleurs de pied Un des préjugés les plus répandus sur la podologie est que les podologues ne s'occupent que des douleurs de pied. Cette perception réductrice de la profession ne reflète pas la réalité de la pratique podologique. En effet, bien que les douleurs de pied soient l'une des affections les plus fréquemment traitées par les podologues, leur champ d'intervention est bien plus vaste. Les podologues sont formés pour diagnostiquer et traiter une multitude de problèmes. Parmi ceux liés aux pieds, on peut évoquer les troubles de la marche, les déformations des pieds, les affections cutanées, les cors et les callosités, entre autres. Le podologue soigne aussi : Les troubles cutanés et unguéaux : hyperkératoses, hématomes sous-unguéaux, phlyctènes (ampoules), échauffements… Les troubles ostéo-articulaire et musculo-tendineux liés aux chevilles: instabilité, entorses chroniques, périostites tibiales, tendinite des muscles fibulaires, tendinite du muscle tibial postérieur, tendinite du tendon d’Achille… Les troubles ostéo-articulaire et musculo-tendineux liés aux genoux : arthrose, tendinite de la patte d’oie, tendinite du muscle tenseur du fascia lata, tendinite sous rotulienne, chondropathie, genu valgum ou varum, désaxation de la rotule… Les pathologies propres au bassin : trochantérite, pubalgie, douleur sacro-iliaque… Les problèmes de dos: lombalgies chroniques, cervicalgies, migraines, attitude scoliotique, troubles de l’équilibre,… Il ne sert à rien de voir un podologue si l’on a pas mal Contrairement à une idée reçue, consulter un podologue même en l'absence de douleurs aux pieds peut être bénéfique. La podologie préventive vise à identifier et à corriger les déséquilibres anatomiques et les troubles de la marche avant qu'ils ne deviennent des problèmes douloureux ou invalidants. En prenant soin de vos pieds de manière proactive, vous pouvez éviter les complications et maintenir votre santé à long terme. De plus, un podologue peut fournir des conseils sur les meilleures pratiques de soins des pieds, ce qui peut contribuer à prévenir les problèmes futurs. Le podologue c’est que pour les sportifs et les personnes âgées Un autre préjugé sur la podologie est qu'elle concerne principalement les sportifs et les personnes âgées. Bien que ces deux groupes de population puissent bénéficier grandement des services d'un podologue, la réalité est que la podologie s'adresse à un large éventail de patients de tous âges et de tous niveaux d'activité physique. Les enfants, les adultes actifs, les personnes ayant des emplois sédentaires, les femmes enceintes et de nombreux autres groupes de population peuvent également bénéficier des soins podologiques pour prévenir les problèmes de pieds et améliorer leur qualité de vie. La podologie pour les enfants est même un parcours nécessaire pour prévenir des déviations des membres inférieurs. Le podologue peut également recevoir des diabétiques afin de diagnostiquer un risque de développement d’une neuropathie. Le podologue fait les mêmes pédicures qu’en institut de beauté Une idée fausse courante est que les podologues ne font que des pédicures similaires à celles proposées dans les instituts de beauté. En réalité, la pédicurie pratiquée par les podologues va bien au-delà d'une simple esthétique. Elle vise à traiter les affections de manière médicale et thérapeutique. Les podologues sont formés pour diagnostiquer et traiter les problèmes de pieds de manière efficace et sécurisée, en utilisant des techniques spécifiques et des outils spécialisés. La podologie n’est pas de la médecine Enfin, un dernier préjugé sur la podologie est que cette discipline n'est pas une forme de médecine. En réalité, la podologie est une branche de la médecine spécialisée dans l'étude et le traitement des affections du pied et de ses pathologies associées. Les podologues suivent une formation médicale approfondie et sont habilités à diagnostiquer et à traiter les problèmes de pieds de manière professionnelle et efficace. Lors de la consultation avec le Dr Paillard, ce dernier procédera à un interrogatoire et un examen physique précis : Examen en position allongée Examen en position debout Examen statique Examen dynamique. Examen sur une plateforme de pressions Examen de la chaussure Le patient repart en fin de consultation avec le bilan de l’examen qui a été fait. Le Dr Paillard suit l’évolution et l’amélioration du motif de consultation le temps nécessaire à sa résolution.

Migraine ophtalmique : quels remèdes ?

La migraine est une pathologie aussi commune que ses causes demeurent, aujourd'hui encore, mystérieuses. Parfois confondue avec de simples maux de tête, la migraine est plus intense, plus tenace (un épisode migraineux peut durer plusieurs heures) et implique d'autres symptômes, notamment des nausées. Il existe en outre une catégorie de migraines particulière : les migraines dites « avec aura », c'est-à-dire qui s'accompagnent de troubles sensoriels. Les plus fréquents d'entre eux sont de nature visuelle et caractérisent la migraine ophtalmique. Qu’appelle t-on une migraine ophtalmique ? Si, comme une migraine classique, la migraine ophtalmique se traduit par la survenue de maux de tête unilatéraux intenses et durables, elle s'en distingue par l'aura (visuelle) qui l'accompagne, et souvent la précède. Cet ensemble de phénomènes sensoriels se manifeste généralement entre quelques minutes et une heure avant l'arrivée des céphalées (maux de tête). L'aura ophtalmique affecte avant tout le champ visuel, pouvant le remplir de : Petits points blancs scintillants (les phosphènes) ; Taches brillantes et/ou scintillantes (les scotomes) ; Formes de tailles diverses qui le traversent et sont souvent comparées à des mouches (les myodésopsies) ; Lignes lumineuses qui prennent forme au centre du champ puis transitent vers sa périphérie. Une perte partielle du champ visuel de chaque œil ou une cécité transitoire affectant un seul œil peuvent également être observés. Ces troubles visuels peuvent eux-même être précédés ou s'accompagner de sensations d'engourdissement affectant les membres supérieurs et/ou inférieurs, ainsi que de troubles du langage, notamment de l'élocution. Quelles sont les causes possibles d’une migraine ophtalmique ? La migraine ophtalmique est le résultat d'une excitabilité neuronale anormale, liée à une prédisposition génétique complexe et à divers facteurs extérieurs. La survenue d'un épisode migraineux dépend de facteurs déclenchants, qui diffèrent d'un individu à l'autre. Parmi eux, on observe notamment : Le stress ; Le manque de sommeil ; La colère, l'excitation ou la contrariété ; La consommation de certains aliments, tels que le chocolat ou la charcuterie ; La consommation d'alcool et de tabac ; Certaines stimulations sensorielles (bruit, odeurs, lumière) ; Les menstruations, du fait des bouleversements hormonaux associés ; Une chute brutale de la pression atmosphérique. Qui consulter en cas de migraine ophtalmique ? En cas de maux de tête récurrents, il est conseillé de consulter un médecin. Son appréciation des symptômes décrits pourra s'avérer indicative d'une migraine ophtalmique. En ce cas, le praticien peut juger pertinent de rediriger le patient vers un neurologue, dont le traitement des migraines fait partie du champ des spécialités. Il pourra également lui prescrire des séances de kinésithérapie, qui peuvent aider à soigner les migraines ophtalmiques. Traitements médicaux de la migraine ophtalmique Les traitements contre la migraine visent à réduire l'importance des symptômes subis lors des crises. A ce titre, les antalgiques simples (aspirine, paracétamol, AINS) présentent un effet réducteur de l'intensité des céphalées. S'ils s'avèrent inefficaces, la prise de triptans peut également être prescrite. Si la migraine s'accompagne de nausées, des médicaments antiémétiques sont généralement prescrits.

La stabilisation chirurgicale de l’épaule

L’articulation de l’épaule est constituée de la tête humérale qui vient s’articuler avec la surface glénoïdienne de l’omoplate. L’enveloppe articulaire est entourée de ligaments qui la stabilisent. En cas de luxation, c’est à dire de déboîtement de l’articulation, ces structures ligamentaires lésées rendent l’épaule instable, ce qui provoque la récidive de la luxation.

Voir plus :

– Dans les cas d’épaule instable où les lésions osseuses et les sollicitations de l’articulation sont peu importantes, la première technique consiste à retendre les ligaments sous arthroscopie, c’est-à-dire grâce à de petites incisions et à une camera.
La zone de décollement ligamentaire antérieure est alors avivée afin d’optimiser la cicatrisation.
Des ancres sont impactées dans l’os de la glène près de la surface cartilagineuse d’ou partent des fils qui sont alors passés dans les structures ligamentaires pour permettre leur réinsertion et leur remise en tension.
L’épaule est alors stabilisée, ce qui permet d’éviter la récidive de la luxation tout en conservant l’environnement naturel de l’épaule.

– Parfois l’épaule instable peut être le fait d’une lésion plus importante . En particulier dans les cas de lésion osseuse, que ce soit au niveau de la tête humérale ou au niveau de la glène de l’omoplate, on privilégiera la technique de butée dite de Latarjet.
Cette intervention consiste à prélever l’extrémité de la coracoïde où s’insère le muscle biceps.
Le fragment osseux est alors placé au niveau de la partie défectueuse de la glène et fixé à l’aide de vis. Le déplacement de ce fragment osseux n’entraîne aucune conséquence fonctionnelle.
On comble ainsi la perte de substance osseuse, et l’insertion du biceps modifiée permet une stabilisation dynamique de la tête humérale avec le muscle biceps faisant barrage à la luxation.
Choisir cette technique pour stabiliser l’épaule permet une reprise rapide des activités très sollicitantes et limite considérablement le risque de récidive.
Elle peut être réalisée par un mini-abord chirurgical antérieur non invasif.

Prothèse unicompartimentale du genou

L’arthrose du genou peut ne toucher qu’un des deux compartiments du genou, fémorotibial ou fémoropatellaire. On parle dans ce cas d’arthrose isolée du genou, celle-ci ne concernant alors qu’un tiers de la surface articulaire du genou.  

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Du fait que les deux tiers de la surface demeurent intacts, on peut envisager, pour le remplacement isolé de la zone cartilagineuse usée, d’implanter une prothèse dite uni-compartimentale.

Un voie mini-invasive est alors réalisée.

Les surfaces cartilagineuses endommagées par l’arthrose du genou sont réséquées. Un guide de coupe spécifique est appliqué sur les surfaces tibiale et fémorale, de manière à préparer le bon positionnement de l’implant tibial et de l’implant fémoral.

L’ensemble des autres structures, les ligaments, les tendons et le reste du cartilage du genou, est conservé.

Pour faire face à une arthrose du genou isolée, le choix de la prothèse uni-compartimentale permet ainsi de conserver sensation articulaire naturelle au niveau du genou. En outre, la récupération après l’opération est plus rapide que dans le cas d’une prothèse totale, sachant que la durée de vie de la prothèse dépasse dans plus de 70% des cas les 20 ans.