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Les lésions cartilagineuses du genou

Une lésion cartilagineuse peut appartenir à l’une de ces trois catégories : on parle de lésion à l’emporte-pièce cartilagineuse lorsqu’un peu d’os est conservé sur le fragment qui se détache. Le deuxième cas de figure est une lésion purement cartilagineuse se morcelant en plusieurs fragments libérés dans l’articulation provoquant douleurs et blocages. Enfin, un fragment peut se libérer entraînant avec de l’os sous cartilagineux. La perte de substance est dans ce cas à la fois cartilagineuse et osseuse.  

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– Lésion à l’emporte-pièce cartilagineuse
Ce type de lésion peut cicatriser.On peut donc refixer le fragment à l’aide d’une vis afin de permettre la stabilisation et la consolidation du cartilage.
La surface articulaire est ainsi restaurée.
Il est souvent utile d’envisager, une fois la consolidation acquise, l’ablation simple de la vis.

– Lésion purement cartilagineuse
Les fragments sont retirés sous arthroscopie.
La zone défectueuse où l’os est mis à nu est ainsi avivée. Des micro-perforations, dites de Pridie, sont réalisées.On obtient ainsi une cicatrisation fibrocartilagineuse qui permet de retrouver 80% des fonctions mécaniques d’un cartilage normal.
Un temps de cicatrisation de plusieurs semaines, voire de plusieurs mois, est nécessaire avant que la surface cartilagineuse soit restaurée.

– Fragment qui se libère entraînant avec de l’os sous cartilagineux.
Trop remanié et usé , ce fragment ne peut pas être refixé.
Il faut dans ce cas reconstruire non seulement le cartilage mais aussi son sous-sol osseux.
Pour ce faire, des carottes osseuses et cartilagineuses sont prélevées au niveau de la surface cartilagineuse du genou, à un endroit où celle-ci est peu utile. Après préparation spécifique de la lésion initiale, ces prélèvement y sont greffés.
Plusieurs carottes sont souvent alors nécessaires. On parle alors de« Mosaïc Plasty ».
Dans ce cas, il faut également attendre plusieurs semaines avant d’obtenir une consolidation ostéocartilagineuse complète et une restauration de la surface articulaire.

Ces interventions sont toutes réalisées sous arthroscopie, c’est-à-dire grâce à deux petites incisions et à une caméra. Après l’opération, il est nécessaire d’observer un période de plusieurs semaines de béquillage sans appui : la bonne cicatrisation doit se faire sans les contraintes mécaniques du poids.

Dysfonctionnement rotulien

Arrivé au genou, le muscle de la cuisse se prolonge, au niveau de la rotule, par le tendon quadricipital et se poursuit par le tendon rotulien qui vient s’insérer sur la bosse du tibia, appelé tubérosité tibiale antérieure. La rotule est stabilisée par deux haubans latéraux baptisés aileron externe et aileron interne.

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– En cas de trop forte rétraction de l’aileron externe, la rotule exerce des pressions externes trop importantes sur le cartilage du fémur,appelé la trochlée.

L’acte chirurgical réalisé sous arthroscopie, c’est à dire grâce à deux petites incisions et à une caméra, consiste à sectionner l’aileron externe pour supprimer l’hyperpression et réduire ainsi les frottements entre la partie externe de la rotule et la trochlée. L’aileron va ensuite cicatriser mais de façon plus lache

– Souvent, la rétraction de l’aileron externe est associée à un débord latéral de la rotule qui s’explique par l’insertion décentrée du tendon rotulien du fait de la position de la bosse tubérositaire, elle-même trop sur le côté externe. Cette situation engendre en outre un frottement exagéré sur la partie latérale de la trochlée et provoque douleur de la rotule et parfois son déboitement.

En plus de la section de l’aileron, le geste thérapeutique consiste à déplacer la tubérosité qui aura été préalablement sectionnée grâce à une incision de quelques centimètres. Celle-ci sera repositionnée bien au milieu du genou, fixée par 2 vis de manière à recentrer le tendon rotulien et par conséquent la rotule au milieu de la trochlée.
La rotule est désormais bien équilibrée. Les frottements exagérés qui engendraient douleur de la rotule et lésions cartilagineuses sont supprimés.

Ces interventions peuvent être associées à un traitement spécifique des lésions cartilagineuses dans le même temps. Il est souvent utile d’enlever ensuite les vis une fois la consolidation acquise

Arthroscopie de l’épaule : Acromioplastie

L’épaule relie l’humérus, la clavicule et l’omoplate : une articulation complexe qui souffre parfois de pathologies ou qui, à la suite d’un choc ne parvient plus à assurer son rôle.

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Les tendons de l’épaule sont recouverts par ce que l’on appelle l’acromion qui est une partie de l’omoplate. Cette acromion est parfois trop courbe et crochu, entrainant un contact prématuré des tendons et donc un frottement lors des mouvements répétés de l’épaule. Ces derniers s’irritent, s’enflamment et peuvent même entraîner la rupture du tendon. Le traitement chirurgical consiste donc à raboter la face inférieure de l’acromion pour la rendre plane et ainsi éviter les frottements avec les tendons lors des mouvements. Ceci se fait à l’aide d’une petite fraise motorisée et permet de soulager les douleurs ainsi que d’éviter l’usure prématurée des tendons.
Cette chirurgie se fait sous arthroscopie sans ouvrir l’épaule, grâce à de petites incisions et une caméra. L’intervention respecte donc les autres muscles de l’épaule et conduit à une récupération rapide.

Chirurgie Méniscale

Le ménisque est une sorte de joint amortisseur placé entre le fémur et le tibia. On distingue deux types de ménisque : l’interne et l’externe. Ils subissent généralement deux types de traumatismes.

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La première est une lésion type languette avec un fragment de ménisque mobile venant s’interposer dans l’articulation entre le fémur et le tibia, provoquant douleurs, gène et lésions cartilagineuses par frottement au niveau du cartilage. Le baton de cloche méniscal doit ainsi être réséqué à l’aide de petites pinces et régularisée de façon fine avec un petit couteau aspirateur.
La seconde lésion est dite périphérique ; c’est-à-dire qu’elle se situe plus en circonférence dans une zone où le ménisque peut cicatriser, car bien vascularisé à ce niveau. Une réparation est réalisée à l’aide d’instruments de sutures miniaturisés. Plusieurs points de sutures sont réalisés permettant une cicatrisation rapide de la lésion. Le ménisque est ainsi préservé dans sa totalité.
Cette chirurgie se fait sous arthroscopie grâce à de petites incisions et une caméra. Elle minimise donc les cicatrices et permet une récupération plus rapide.

Prothèse totale de la hanche

L’arthrose de la hanche se caractérise par l’usure du cartilage, comme l’explique cette vidéo : celui-ci ne protège plus correctement l’articulation, laissant place à la douleur, à la difficulté de se mouvoir normalement.

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L’articulation de la hanche est constituée par la tête fémorale s’articulant au cotyle du bassin. L’arthrose est l’usure du cartilage de la tête fémorale et du cotyle en regard.
La prothèse de hanche est constituée de 2 principales pièces. Pour la mise en place de la première la tête fémorale usée est sectionnée. Le cotyle du bassin est préparé avec une fraise motorisée pour permettre l’impaction et l’intégration de l’implant cotyloïdien du bassin. Ensuite, le fémur est préparé à l’aide de râpes permettant d’accueillir la tige fémorale de bonne dimension. La tête fémorale est ensuite appliquée sur la tige constituant la deuxième pièce. La prothèse est réduite et permet à la hanche de retrouver des mobilités complètes et indolores. Les implants utilisés sont généralement sans ciments avec un couple alumine qui offre une durée optimale de la prothèse. Ceci est mis en place par voie antérieure mini invasive, laissant intact tous les muscles de la hanche, et permettant une récupération rapide et une bonne stabilité. Une incision de la peau dans le pli de l’aine peut être aussi faite, à des fins esthétiques.

Arthroscopie de l’épaule : Réparation de la coiffe

L’épaule relie l’humérus, la clavicule et l’omoplate : une articulation complexe qui souffre parfois de pathologies ou qui, à la suite d’un choc ne parvient plus à assurer son rôle.

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Les tendons de l’épaule qui constituent la coiffe des rotateurs, sont insérés au niveau de l’extrémité supérieure de l’humérus. L’acromion est une partie de l’omoplate realisant le toit de l’épaule. Les tendons peuvent venir frotter sur un acromion trop courbe, provoquant leur irritation et leur rupture. L’acromion est d’abord raboté afin de supprimer le conflit ou contact excessif avec les tendons. L’os de la tête humérale est préparé pour accueillir les ancres qui vont permettre la réparation. Les fils raccordés à ses ancres sont passés au travers du tendon. Leur nouage permet de ré-appliquer le tendon sur l’os. Le tendon est ainsi réparé et il n’existe plus de contact excessif entre le tendon et l’acromion ; ce qui autorise la cicatrisation du tendon en evitant leur rupture itérative. L’épaule peut ainsi retrouver sa mobilité, sa force ainsi que l ‘indolence.
Cette chirurgie se fait sous arthroscopie sans ouvrir l’épaule, grâce à de petites incisions et une caméra. L’intervention respecte donc les autres muscles de l’épaule et permet une récupération rapide.