Le peignage du tendon d’Achille : dans quels cas ?
Le peignage du tendon d’Achille se fait à la suite de l’échec des traitements médicaux comme les semelles orthopédiques, la kinésithérapie, les ondes de choc, le repos sportif… Il est préconisé par le chirurgien en cas de tendinites rebelles et de présence d’un nodule tendineux douloureux non amélioré par le traitement médical.
Cette intervention chirurgicale se passe sous anesthésie locorégionale ou générale, et dure entre 20 et 60 minutes environ.
Avant de procéder au traitement, le patient doit effectuer un bilan d’imagerie, c’est à dire : une échographie, une radiographie ainsi qu’une IRM.
Comment se déroule l’intervention ?
Pendant l’opération, le patient est allongé sur le ventre, le chirurgien fait une incision verticale entre 6 et 8 cm sur le bord interne du tendon. Pour cela, il utilise une gaine. Le tendon est incisé dans le sens de la longueur pour le diviser en 3 ou 4 bandelettes de même taille. Il est important de respecter la continuité des fibres en les séparant sans les sectionner. Ces incisions longitudinales du tendon vont stimuler la cicatrisation. Une résection du tissu inflammatoire est également faite si l’épaississement est important.
La récupération après l’intervention chirurgicale
Le peignage du tendon d’Achille se fait en chirurgie ambulatoire. Après l’intervention, la cheville sera immobilisée dans une botte pendant 4 à 6 semaines pour mettre au repos le tendon. La rééducation avec un kinésithérapeute se fait ensuite pendant plusieurs mois. L’appui dépendra des habitudes du patient ainsi que des constatations préopératoires.
La cicatrisation est une étape importante dans le processus de récupération post opératoire. Le retour au sport et à la marche sans douleur et sans limitation sont possibles après une bonne cicatrisation.
Le peignage du tendon d’Achille est une chirurgie fréquente avec des résultats variables, mais cette intervention permet après une période assez longue de récupérer la fonction totale du tendon d’Achille.