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Le Dr Paillard détruit les préjugés sur la podologie

La podologie, une discipline médicale spécialisée dans l'étude, le diagnostic et le traitement des affections du pied et de ses pathologies associées, est souvent entachée de préjugés. Malgré son importance pour la santé et le bien-être, de fausses croyances persistent quant à son champ d'application, sa pertinence et son efficacité. Dans cet article approfondi, le Dr Paillard, un podologue renommé, travaille activement à les déconstruire. Le podologue ne soigne que les douleurs de pied Un des préjugés les plus répandus sur la podologie est que les podologues ne s'occupent que des douleurs de pied. Cette perception réductrice de la profession ne reflète pas la réalité de la pratique podologique. En effet, bien que les douleurs de pied soient l'une des affections les plus fréquemment traitées par les podologues, leur champ d'intervention est bien plus vaste. Les podologues sont formés pour diagnostiquer et traiter une multitude de problèmes. Parmi ceux liés aux pieds, on peut évoquer les troubles de la marche, les déformations des pieds, les affections cutanées, les cors et les callosités, entre autres. Le podologue soigne aussi : Les troubles cutanés et unguéaux : hyperkératoses, hématomes sous-unguéaux, phlyctènes (ampoules), échauffements… Les troubles ostéo-articulaire et musculo-tendineux liés aux chevilles: instabilité, entorses chroniques, périostites tibiales, tendinite des muscles fibulaires, tendinite du muscle tibial postérieur, tendinite du tendon d’Achille… Les troubles ostéo-articulaire et musculo-tendineux liés aux genoux : arthrose, tendinite de la patte d’oie, tendinite du muscle tenseur du fascia lata, tendinite sous rotulienne, chondropathie, genu valgum ou varum, désaxation de la rotule… Les pathologies propres au bassin : trochantérite, pubalgie, douleur sacro-iliaque… Les problèmes de dos: lombalgies chroniques, cervicalgies, migraines, attitude scoliotique, troubles de l’équilibre,… Il ne sert à rien de voir un podologue si l’on a pas mal Contrairement à une idée reçue, consulter un podologue même en l'absence de douleurs aux pieds peut être bénéfique. La podologie préventive vise à identifier et à corriger les déséquilibres anatomiques et les troubles de la marche avant qu'ils ne deviennent des problèmes douloureux ou invalidants. En prenant soin de vos pieds de manière proactive, vous pouvez éviter les complications et maintenir votre santé à long terme. De plus, un podologue peut fournir des conseils sur les meilleures pratiques de soins des pieds, ce qui peut contribuer à prévenir les problèmes futurs. Le podologue c’est que pour les sportifs et les personnes âgées Un autre préjugé sur la podologie est qu'elle concerne principalement les sportifs et les personnes âgées. Bien que ces deux groupes de population puissent bénéficier grandement des services d'un podologue, la réalité est que la podologie s'adresse à un large éventail de patients de tous âges et de tous niveaux d'activité physique. Les enfants, les adultes actifs, les personnes ayant des emplois sédentaires, les femmes enceintes et de nombreux autres groupes de population peuvent également bénéficier des soins podologiques pour prévenir les problèmes de pieds et améliorer leur qualité de vie. La podologie pour les enfants est même un parcours nécessaire pour prévenir des déviations des membres inférieurs. Le podologue peut également recevoir des diabétiques afin de diagnostiquer un risque de développement d’une neuropathie. Le podologue fait les mêmes pédicures qu’en institut de beauté Une idée fausse courante est que les podologues ne font que des pédicures similaires à celles proposées dans les instituts de beauté. En réalité, la pédicurie pratiquée par les podologues va bien au-delà d'une simple esthétique. Elle vise à traiter les affections de manière médicale et thérapeutique. Les podologues sont formés pour diagnostiquer et traiter les problèmes de pieds de manière efficace et sécurisée, en utilisant des techniques spécifiques et des outils spécialisés. La podologie n’est pas de la médecine Enfin, un dernier préjugé sur la podologie est que cette discipline n'est pas une forme de médecine. En réalité, la podologie est une branche de la médecine spécialisée dans l'étude et le traitement des affections du pied et de ses pathologies associées. Les podologues suivent une formation médicale approfondie et sont habilités à diagnostiquer et à traiter les problèmes de pieds de manière professionnelle et efficace. Lors de la consultation avec le Dr Paillard, ce dernier procédera à un interrogatoire et un examen physique précis : Examen en position allongée Examen en position debout Examen statique Examen dynamique. Examen sur une plateforme de pressions Examen de la chaussure Le patient repart en fin de consultation avec le bilan de l’examen qui a été fait. Le Dr Paillard suit l’évolution et l’amélioration du motif de consultation le temps nécessaire à sa résolution.

Migraine ophtalmique : quels remèdes ?

La migraine est une pathologie aussi commune que ses causes demeurent, aujourd'hui encore, mystérieuses. Parfois confondue avec de simples maux de tête, la migraine est plus intense, plus tenace (un épisode migraineux peut durer plusieurs heures) et implique d'autres symptômes, notamment des nausées. Il existe en outre une catégorie de migraines particulière : les migraines dites « avec aura », c'est-à-dire qui s'accompagnent de troubles sensoriels. Les plus fréquents d'entre eux sont de nature visuelle et caractérisent la migraine ophtalmique. Qu’appelle t-on une migraine ophtalmique ? Si, comme une migraine classique, la migraine ophtalmique se traduit par la survenue de maux de tête unilatéraux intenses et durables, elle s'en distingue par l'aura (visuelle) qui l'accompagne, et souvent la précède. Cet ensemble de phénomènes sensoriels se manifeste généralement entre quelques minutes et une heure avant l'arrivée des céphalées (maux de tête). L'aura ophtalmique affecte avant tout le champ visuel, pouvant le remplir de : Petits points blancs scintillants (les phosphènes) ; Taches brillantes et/ou scintillantes (les scotomes) ; Formes de tailles diverses qui le traversent et sont souvent comparées à des mouches (les myodésopsies) ; Lignes lumineuses qui prennent forme au centre du champ puis transitent vers sa périphérie. Une perte partielle du champ visuel de chaque œil ou une cécité transitoire affectant un seul œil peuvent également être observés. Ces troubles visuels peuvent eux-même être précédés ou s'accompagner de sensations d'engourdissement affectant les membres supérieurs et/ou inférieurs, ainsi que de troubles du langage, notamment de l'élocution. Quelles sont les causes possibles d’une migraine ophtalmique ? La migraine ophtalmique est le résultat d'une excitabilité neuronale anormale, liée à une prédisposition génétique complexe et à divers facteurs extérieurs. La survenue d'un épisode migraineux dépend de facteurs déclenchants, qui diffèrent d'un individu à l'autre. Parmi eux, on observe notamment : Le stress ; Le manque de sommeil ; La colère, l'excitation ou la contrariété ; La consommation de certains aliments, tels que le chocolat ou la charcuterie ; La consommation d'alcool et de tabac ; Certaines stimulations sensorielles (bruit, odeurs, lumière) ; Les menstruations, du fait des bouleversements hormonaux associés ; Une chute brutale de la pression atmosphérique. Qui consulter en cas de migraine ophtalmique ? En cas de maux de tête récurrents, il est conseillé de consulter un médecin. Son appréciation des symptômes décrits pourra s'avérer indicative d'une migraine ophtalmique. En ce cas, le praticien peut juger pertinent de rediriger le patient vers un neurologue, dont le traitement des migraines fait partie du champ des spécialités. Il pourra également lui prescrire des séances de kinésithérapie, qui peuvent aider à soigner les migraines ophtalmiques. Traitements médicaux de la migraine ophtalmique Les traitements contre la migraine visent à réduire l'importance des symptômes subis lors des crises. A ce titre, les antalgiques simples (aspirine, paracétamol, AINS) présentent un effet réducteur de l'intensité des céphalées. S'ils s'avèrent inefficaces, la prise de triptans peut également être prescrite. Si la migraine s'accompagne de nausées, des médicaments antiémétiques sont généralement prescrits.

La stabilisation chirurgicale de l’épaule

L’articulation de l’épaule est constituée de la tête humérale qui vient s’articuler avec la surface glénoïdienne de l’omoplate. L’enveloppe articulaire est entourée de ligaments qui la stabilisent. En cas de luxation, c’est à dire de déboîtement de l’articulation, ces structures ligamentaires lésées rendent l’épaule instable, ce qui provoque la récidive de la luxation.

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– Dans les cas d’épaule instable où les lésions osseuses et les sollicitations de l’articulation sont peu importantes, la première technique consiste à retendre les ligaments sous arthroscopie, c’est-à-dire grâce à de petites incisions et à une camera.
La zone de décollement ligamentaire antérieure est alors avivée afin d’optimiser la cicatrisation.
Des ancres sont impactées dans l’os de la glène près de la surface cartilagineuse d’ou partent des fils qui sont alors passés dans les structures ligamentaires pour permettre leur réinsertion et leur remise en tension.
L’épaule est alors stabilisée, ce qui permet d’éviter la récidive de la luxation tout en conservant l’environnement naturel de l’épaule.

– Parfois l’épaule instable peut être le fait d’une lésion plus importante . En particulier dans les cas de lésion osseuse, que ce soit au niveau de la tête humérale ou au niveau de la glène de l’omoplate, on privilégiera la technique de butée dite de Latarjet.
Cette intervention consiste à prélever l’extrémité de la coracoïde où s’insère le muscle biceps.
Le fragment osseux est alors placé au niveau de la partie défectueuse de la glène et fixé à l’aide de vis. Le déplacement de ce fragment osseux n’entraîne aucune conséquence fonctionnelle.
On comble ainsi la perte de substance osseuse, et l’insertion du biceps modifiée permet une stabilisation dynamique de la tête humérale avec le muscle biceps faisant barrage à la luxation.
Choisir cette technique pour stabiliser l’épaule permet une reprise rapide des activités très sollicitantes et limite considérablement le risque de récidive.
Elle peut être réalisée par un mini-abord chirurgical antérieur non invasif.

Prothèse unicompartimentale du genou

L’arthrose du genou peut ne toucher qu’un des deux compartiments du genou, fémorotibial ou fémoropatellaire. On parle dans ce cas d’arthrose isolée du genou, celle-ci ne concernant alors qu’un tiers de la surface articulaire du genou.  

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Du fait que les deux tiers de la surface demeurent intacts, on peut envisager, pour le remplacement isolé de la zone cartilagineuse usée, d’implanter une prothèse dite uni-compartimentale.

Un voie mini-invasive est alors réalisée.

Les surfaces cartilagineuses endommagées par l’arthrose du genou sont réséquées. Un guide de coupe spécifique est appliqué sur les surfaces tibiale et fémorale, de manière à préparer le bon positionnement de l’implant tibial et de l’implant fémoral.

L’ensemble des autres structures, les ligaments, les tendons et le reste du cartilage du genou, est conservé.

Pour faire face à une arthrose du genou isolée, le choix de la prothèse uni-compartimentale permet ainsi de conserver sensation articulaire naturelle au niveau du genou. En outre, la récupération après l’opération est plus rapide que dans le cas d’une prothèse totale, sachant que la durée de vie de la prothèse dépasse dans plus de 70% des cas les 20 ans.

Les lésions cartilagineuses du genou

Une lésion cartilagineuse peut appartenir à l’une de ces trois catégories : on parle de lésion à l’emporte-pièce cartilagineuse lorsqu’un peu d’os est conservé sur le fragment qui se détache. Le deuxième cas de figure est une lésion purement cartilagineuse se morcelant en plusieurs fragments libérés dans l’articulation provoquant douleurs et blocages. Enfin, un fragment peut se libérer entraînant avec de l’os sous cartilagineux. La perte de substance est dans ce cas à la fois cartilagineuse et osseuse.  

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– Lésion à l’emporte-pièce cartilagineuse
Ce type de lésion peut cicatriser.On peut donc refixer le fragment à l’aide d’une vis afin de permettre la stabilisation et la consolidation du cartilage.
La surface articulaire est ainsi restaurée.
Il est souvent utile d’envisager, une fois la consolidation acquise, l’ablation simple de la vis.

– Lésion purement cartilagineuse
Les fragments sont retirés sous arthroscopie.
La zone défectueuse où l’os est mis à nu est ainsi avivée. Des micro-perforations, dites de Pridie, sont réalisées.On obtient ainsi une cicatrisation fibrocartilagineuse qui permet de retrouver 80% des fonctions mécaniques d’un cartilage normal.
Un temps de cicatrisation de plusieurs semaines, voire de plusieurs mois, est nécessaire avant que la surface cartilagineuse soit restaurée.

– Fragment qui se libère entraînant avec de l’os sous cartilagineux.
Trop remanié et usé , ce fragment ne peut pas être refixé.
Il faut dans ce cas reconstruire non seulement le cartilage mais aussi son sous-sol osseux.
Pour ce faire, des carottes osseuses et cartilagineuses sont prélevées au niveau de la surface cartilagineuse du genou, à un endroit où celle-ci est peu utile. Après préparation spécifique de la lésion initiale, ces prélèvement y sont greffés.
Plusieurs carottes sont souvent alors nécessaires. On parle alors de« Mosaïc Plasty ».
Dans ce cas, il faut également attendre plusieurs semaines avant d’obtenir une consolidation ostéocartilagineuse complète et une restauration de la surface articulaire.

Ces interventions sont toutes réalisées sous arthroscopie, c’est-à-dire grâce à deux petites incisions et à une caméra. Après l’opération, il est nécessaire d’observer un période de plusieurs semaines de béquillage sans appui : la bonne cicatrisation doit se faire sans les contraintes mécaniques du poids.

Dysfonctionnement rotulien

Arrivé au genou, le muscle de la cuisse se prolonge, au niveau de la rotule, par le tendon quadricipital et se poursuit par le tendon rotulien qui vient s’insérer sur la bosse du tibia, appelé tubérosité tibiale antérieure. La rotule est stabilisée par deux haubans latéraux baptisés aileron externe et aileron interne.

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– En cas de trop forte rétraction de l’aileron externe, la rotule exerce des pressions externes trop importantes sur le cartilage du fémur,appelé la trochlée.

L’acte chirurgical réalisé sous arthroscopie, c’est à dire grâce à deux petites incisions et à une caméra, consiste à sectionner l’aileron externe pour supprimer l’hyperpression et réduire ainsi les frottements entre la partie externe de la rotule et la trochlée. L’aileron va ensuite cicatriser mais de façon plus lache

– Souvent, la rétraction de l’aileron externe est associée à un débord latéral de la rotule qui s’explique par l’insertion décentrée du tendon rotulien du fait de la position de la bosse tubérositaire, elle-même trop sur le côté externe. Cette situation engendre en outre un frottement exagéré sur la partie latérale de la trochlée et provoque douleur de la rotule et parfois son déboitement.

En plus de la section de l’aileron, le geste thérapeutique consiste à déplacer la tubérosité qui aura été préalablement sectionnée grâce à une incision de quelques centimètres. Celle-ci sera repositionnée bien au milieu du genou, fixée par 2 vis de manière à recentrer le tendon rotulien et par conséquent la rotule au milieu de la trochlée.
La rotule est désormais bien équilibrée. Les frottements exagérés qui engendraient douleur de la rotule et lésions cartilagineuses sont supprimés.

Ces interventions peuvent être associées à un traitement spécifique des lésions cartilagineuses dans le même temps. Il est souvent utile d’enlever ensuite les vis une fois la consolidation acquise