Epicondylite (ou tennis elbow) : causes et facteurs de risque
Les épicondylites apparaissent généralement suite à une sur-sollicitation ou à une sollicitation répétée du coude, du bras, du poignet, ou de la main. Les chocs, les gestes saccadés, ou encore les mouvements de rotation et de flexion, sont en effet des facteurs de risque d’épicondylite. Il s’agit d’une pathologie fréquente qui touche entre 1 et 3% des adultes en France. Les sujets les plus atteints sont les 35-60 ans.
Dans la plupart des cas, l’épicondylite du coude est une maladie professionnelle, c’est-à-dire causée par des gestes réalisés au travail. Certains métiers requièrent en effet des tâches manuelles intenses ou répétées qui peuvent affaiblir les tendons du coude. C’est par exemple le cas des ouvriers (avec des mouvements de serrage, vissage, frappe…), ou encore des personnes qui travaillent constamment sur ordinateur. Le travail à froid, les vibrations, et le manque de repos, sont par ailleurs des facteurs aggravants.
Dans des cas moins fréquents (5-10%), l’épicondylite du coude est dû à un effort intensif ou à un faux mouvement effectué lors d’un loisir, par exemple pendant une activité de bricolage ou lors de la pratique d’un sport comme le tennis. C’est d’ailleurs pour cette raison que cette pathologie du coude est également appelée « tennis elbow » (le coude du tennisman).
Enfin, le tabagisme, le diabète, et d’autres maladies, peuvent favoriser la fragilisation des tendons du coude.