Pourquoi faut-il réopérer ? Les complications
La pose d’une prothèse du genou permet au patient de retrouver une fonctionnalité normale de ses genoux pendant en moyenne une dizaine d’années.
La pose d’une prothèse de genou n’est pas une opération anodine. Il s’agit d’une intervention qui se réalise sous anesthésie générale ou rachianesthésie, c’est-à-dire une anesthésie partielle.
Lors de cette intervention, le patient bénéficie d’une anesthésie supplémentaire qui vise à endormir la jambe pour les premiers jours qui suivent l’opération et limiter ainsi les douleurs. Le patient devra attendre jusqu’à six mois pour retrouver un genou normal.
Cependant, il peut arriver que des complications surviennent à la suite de l’opération du genou et de la pose d’une prothèse. Parmi ces nombreuses complications, on retrouve l’anémie du patient, mais aussi un hématome, qui se résorbe seul et de façon spontanée.
L’infection est une complication plus rare car l’opération se déroule de façon entièrement stérile. En effet, elle est menée avec beaucoup de précautions et de ce fait, le cas d’infection reste minime même si cette complication n’est pas à écarter. Elle peut tout autant se manifester à la suite immédiate de l’opération comme elle peut se déclencher des années plus tard, mais il faut savoir que dès l’instant où l’infection se déclenche, quelques semaines après l’intervention, cela nécessite le remplacement de la prothèse.
En cas d’infection, un lavage de l’articulation est préconisé mais si aucun changement ne se fait observer, une nouvelle intervention doit être faite afin de changer la prothèse. Aussi, du fait de cette opération, le patient peut développer une phlébite, ce qui peut être évité à l’aide d’anticoagulants.
Des cas de fracture et de luxation peuvent également être observés à la suite de cette opération et justifient, tout comme des lésions des ligaments, l’hématome et l’infection, d’un besoin de ré-opération.
De manière générale, les complications de l’opération de la prothèse du genou peuvent survenir à cause de l’anesthésie mais également à cause d’accidents corporels du patient comme la phlébite ou l’embolie pulmonaire.
La rupture d’implant ou le rejet de la prothèse font partie des complications de l’opération de la prothèse du genou et peuvent conduire à une nouvelle intervention urgente.
Dans des cas un peu moins fréquents, le patient peut déclarer une allergie aux métaux qui composent la prothèse. Ceci nécessite bien entendu une nouvelle intervention.
Il peut exister aussi certains cas qui nécessitent une nouvelle intervention sans pour autant engendrer le remplacement de la prothèse comme par exemple la rupture du tendon patellaire ou le fait que la rotule ne coulisse pas bien dans le composant fémoral.