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Comment les injections plaquettaires (PRP) peuvent traiter les symptômes de l’arthrose ?

Comment les injections plaquettaires (PRP) peuvent traiter les symptômes de l’arthrose ?

Les injections de concentré plaquettaire (PRP) représentent un traitement de plus en plus utilisé pour traiter les pathologies tendineuses, musculaires et articulaires. Bien connu des sportifs, les injections plaquettaires tendent à se développer également pour traiter les symptômes de l’arthrose. En effet, les médecins ont recours à l’injection plaquettaire afin d’activer le renouvellement cellulaire et d’accélérer la réparation ainsi que la cicatrisation des tissus. C’est un traitement à la fois simple, innovant et naturel. C’est une véritable révolution pour soigner l’arthrose du genou.

Le traitement de la tendinite par injection plaquettaire à paris - dr Paillard

Le principe de l’injection plaquettaire

 Pour traiter l’arthrose ou d’autres pathologies, le principe consiste à faire une injection de plaquettes avec des facteurs de croissance issus du propre sang du patient dans les endroits lésés et très peu vascularisés pour stimuler la réparation. Les facteurs de croissance interviennent sur la néovascularisation (la formation de nouveaux vaisseaux sanguins sur le site de la lésion), sur la régénération des fibres de collagène et sur l’activation des cellules pour favoriser la restructuration des tissus. Ainsi, les processus naturels de cicatrisation et de régénération des tissus sont enclenchés tout comme la réparation du cartilage. Aussi, le traitement par PRP permet de réduire le catabolisme ou la destruction du cartilage et de baisser l’inflammation ainsi que l’hyperplasie synoviale (le développement de la membrane autour de l’articulation) pour permettre une diminution de la douleur, un retour à une activité normale et une rémission du malade à long terme.

 

Le déroulement de l’injection plaquettaire ou PRP

L’injection du plasma riche en plaquettes se déroule en 3 étapes :

  • Le prélèvement: il consiste en une simple prise de sang sur le patient, une petite quantité suffit. Le plasma est à mettre dans une centrifugeuse afin de séparer les globules rouges des plaquettes qui renferment des facteurs de croissance. Quand la centrifugation est terminée, l’injection plaquettaire peut débuter. Il faut savoir que via l’effet de la centrifugation, le concentré de plaquettes est 5 fois supérieur au taux normal.
  • La préparation à l’injection: seuls les médecins peuvent déterminer les points d’injection, cela se passe sous radiographie ou sous échographie, surtout si la lésion est profonde, pour permettre une injection directe du produit dans la lésion. Mais avant l’injection plaquettaire proprement dite, il est possible d’effectuer une légère anesthésie par gaz relaxant ou par injection cutanée. Le médecin procédera également à la préparation aseptique de la zone d’injection.
  • L’injection de concentré plaquettaire: l’injection PRP est réalisée, et un pansement est appliqué. Une dizaine de minutes de repos après l’intervention, le patient peut rentrer chez lui en marchant. Mais si l’injection plaquettaire a été faite sur les membres inférieurs et si les deux côtés ont été touchés, il faut utiliser des cannes.

Il se peut que le patient ressente une douleur passagère la première semaine après l’injection. Le contrôle s’effectue une quinzaine de jours après l’injection. Le professionnel de la santé détermine si une autre injection est nécessaire.

A noter : il est possible de faire 1 à 3 injections plaquettaires à 15 jours d’intervalle.

 

Les extraits de plaquettes ou PRP pour traiter l’arthrose

L’injection plaquettaire PRP est recommandée en cas d’arthrose et de lésion cartilagineuse : une arthrose débutante, une lésion traumatique du cartilage causée par un accident, une chute ou une blessure sportive. Lors de l’intervention, l’injection plaquettaire est combinée avec de l’acide hyaluronique. Cela va stimuler la cicatrisation et la régénération tissulaire par l’intermédiaire de multiples facteurs de croissance libérés par le concentré de plaquettes obtenu par centrifugation du sang de la personne malade injecté au niveau de l’articulation atteinte. Après le traitement, le patient retrouve une régulation de l’inflammation, une récupération de la stabilité et une capacité de mouvements sans douleur.

Dr Philippe Paillard

Article rédigé par le Dr Philippe Paillard

Spécialiste en chirurgie orthopédique et chirurgie du sport, le Docteur Philippe Paillard intervient sur les pathologies et traumatismes de la hanche, du genou, de l’épaule, du coude et de la cheville.

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20/07/20

Quand reprendrez vélo après une injection prp au genou suite à une usure du cartilage